Publié dans Sport

13ème Jeux de la CJSOI - Présence timide du père fondateur

Publié le vendredi, 01 août 2025

La 13e édition des Jeux de la CJSOI (Commission de la Jeunesse et des Sports de l’océan Indien) se déroule actuellement aux Seychelles avec la participation des sept membres dont Seychelles, La Réunion, Comores, Mayotte, Madagascar, Djibouti et Maurice. Une légende vivante de la CJSOI et des Jeux en particulier se trouve parmi les membres de la délégation de l’île Maurice. Il s’agit du Mauricien Michael Glover, père fondateur de la CJSOI et initiateur des Jeux.

 

A 85 ans, Michael James Kevin Glover peut se retourner avec fierté sur l’une des œuvres majeures de sa vie publique : la création de la CJSOI. Un aura oublié ou ignoré par certains....dommage. Ancien ministre mauricien des Sports entre août 1983 et janvier 1996, il est à l’origine d’une initiative qui aura profondément marqué la jeunesse régionale.

C’est en 1988 qu’il jette les bases de la CJSOI, en lançant une commission dédiée à la jeunesse et aux sports dans l’espace océan Indien, avec seulement deux ou trois disciplines au départ et dont les compétitions sont réparties entre les pays membres. L’objectif à la création est clair, selon le fondateur, « offrir aux jeunes de 16 à 17 ans des opportunités de rencontres sportives et culturelles entre pays de la région ». Lui qui a des souvenirs des grands dirigeants sportifs de la Grande île entre autres feu Henri Roger et feu Solo Rajaonarivelo qu’il qualifie, le Manitou.

Il faudra attendre 1995 pour voir la première édition des Jeux de la CJSOI se tenir à Maurice. Une première historique avec 12 disciplines sportives et un volet jeunesse. Depuis, les Jeux ont permis à des milliers de jeunes athlètes de s’affirmer, de se rencontrer et de vivre une expérience internationale. En 2003, lors des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), Michael Glover est désigné « verbalement » président d’honneur de la CJSOI. Une reconnaissance symbolique pour un homme qui a su fédérer et tracer une direction claire, empreinte d’enthousiasme et de coopération entre les nations insulaires.

Aujourd’hui encore, la dynamique insufflée par Glover continue de porter ses fruits. Les Jeux de la CJSOI ne cessent de grandir, portés par la volonté des pays membres d’offrir à leur jeunesse bien plus que des compétitions : une ouverture sur le monde et un esprit de fraternité régionale.

 

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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